Salon Vivons Bois à Bordeaux
Les fondations
Les fondations
Fondations et dalle portante.
Cela reste encore le mode d’assise le plus courant pour les maisons en bois.
Il faut vérifier préalablement le drainage naturel et les pentes avant d’installer le chantier et effectuer les fondations.
La largeur d’une semelle standard est de l’ordre de 50cm ; celle-ci permet de supporter facilement 2 étages.
Outre la qualité de portance de terrain, la profondeur de la fondation avec un minimum de 50 cm dépend aussi de l’altitude. On ajoutera 3 cm pour 100m² d’altitude.
Le vide sanitaire.
Le chaînage bas sera constitué de préférence avec de la brique alvéolée verticale en terre cuite qui présente une excellente inertie thermique tout en étant perméable à la vapeur d’eau.
Le fait de remplir le vide sanitaire de galets limitera considérablement les remontées d’humidité tout en assurant une excellente inertie thermique. De plus, ils sont très stable tant physiquement que chimiquement et disponibles en exploitation locale, tout en facilitant l’intégration des réseaux et canalisation.
La construction sur pilotis
L’option des pilotis, déjà utilisé à l’époque e la préhistoire. Que ce soit au-dessus de la mer, d’un lac, d’une rivière ou plus simplement du sol naturel, ce type de soutènement présente de sérieux atouts :
- bien adapté à un terraine en pente, humide, marécageux, fragile, en zone inondable ou sur l’eau.
- limite l’empreinte au sol,
- atténue les remontées d’humidité,
- limite le cout des fondations
- crée un espace aménageable naturel au niveau bas, à peu de frais,
- assure une meilleure sécurité à l’étage, en cas d’inondation,
- favorise la vue,
- restitue plus facilement l’espace originel en cas de destruction.
Quelques inconvénients….
- On ne profite pas de l’inertie thermique de la dalle béton ou du sol.
- Il est difficile de trouver des artisans maitrisant ce procédé.
- La mise en œuvre demande une grande exigence, car la nature du sol change singulièrement la donne en matière d’espacement, de diamètre et de profondeur (sol, argileux, roche, remblais, sables…).
Les fondations sur plots
Cette technique peut représenter un compromis intéressants entre celle des pilotis et des fondations traditionnelles.
Avantages
- Economie de terrassement,
- Un boisseau de fondation de 25 x 25 cm seulement,
- Des économies de béton et de granulats,
- Une main d’œuvre moindre,
- Moins d’énergie grise dépensée,
- Un chantier plus propre,
- Un terrain moins bouleversé.
Le pieu enfoncé
La technique la plus courantes consiste à enfoncer dans le sol des pièces cylindriques de chêne ou de mélèze afin de leur faire porter une plate-forme constituée de madriers. Quant aux performances d’un bois adapté dans l’eau, elles sont exceptionnelles : la mer ronge les pièces d’acier inox ou d’aluminium, pas le bois ; les pilotis sur lesquels sont construits des quartiers entiers ou des châteaux en témoignent.
Le pieu vissé
Il s’agit d’une grosse vis à un ou plusieurs filets (hélices) fixée dans le sol à l’aide d’un équipement d’enfoncement hydraulique spécialisé. Chaque pieu est constitué d’un arbre central en tube d’acier dont le diamètre varie de 5 cm jusqu’à 15 cm avec une épaisseur de paroi de 3 à 6 mm. Et soudée sur cet arbre central une lame d’acier circulaire de forme hélicoïdale, formant un pas de vis qui sert d’assise aux pieux. Le diamètre des hélices est déterminée selon deux paramètres :
La capacité portante du sol (sa nature minérale et sa compacité),
La charge de l’ouvrage à supporter.
Les pilotis à hauteur réglable.
Cette option plus sophistiquée est due à l’inventeur Christophe Verna qui a mis au point un dispositif breveté permettant de régler la hauteur de l’habitation grâce à un système sur pilotis à cales empilables.
La maison est alors dotée de vernis intégrés à sa structure, permettant de l’élever. Il suffit ensuite d’insérer des cales adaptées sous chaque vérin, pour faire redescendre le bâtiment. Les cales comportent un dispositif d’appui sur lequel peut s’accrocher chaque vérin, autorisant à répéter l’opération plusieurs fois. Des croisillons raidisseurs déplaçables assurent la stabilité de l’ensemble.